La mixité conjugale pose la question de l'identité des enfants nés des unions mixtes. A travers l'analyse des discours identitaires d'une centaine d'enfants en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, l'auteure repère des dynamiques souterraines dans la définition de l'identité nationale individuelle : liens de filiation, liens sociaux, regard porté par autrui, répertoires d'identification, etc.
Réflexion sur les problématiques d'appartenance, d'identité, d'acculturation et de métissage s'appuyant sur les exemples du Brésil, du Mexique, etc. L'auteur, psychiatre, aborde également la question de négritude. Il met en exergue la défense du métissage comme moyen de lutter contre les extrêmes et de l'autre la nécessité de maintenir des particularités façonnant l'identité de chacun.
Ce dernier volet poursuit l'analyse des effets de l'émigration familiale pour comprendre la transformation des préoccupations politiques : les difficultés de l'adaptation des enfants français pour la plupart, des travailleurs immigrés. Il étudie les incidences que l'émigration et l'immigration induisent sur les usages que font les immigrés de leur culture, notamment par rapport à la religion.
Second volume réunissant des textes de cette figure majeure du champ des cultural studies. Analysant les rapports entre culture et identité, le sociologue éclaire les enjeux de la différence et leurs liens avec les logiques économiques. Les effets de la mondialisation sur le processus identitaire sont notamment étudiés.
Résultat d'une enquête sur des familles d'immigrés, ayant pour originalité de s'intéresser aux liens entre générations en prenant en compte dans chaque famille la situation de tous les enfants. On voit par exemple que une même fratrie les filles réussissent mieux que les garçons, que les relations de filiation sont soumises à rude épreuve dans l'émigration car les transmissions se perdent...
Essai sur l'émergence et l'évolution du concept de diversité dans la vie politique française, sur la lutte contre les discriminations et sur la possibilité de l'existence d'une diversité humaniste conciliant affirmation identitaire et universalisme.
Quelles sont les minorités qui diffèrent numériquement ou socialement de la majorité dominante ? Quels sont leurs droits ? Sont-elles reconnues sur le plan politique, culturel ? Leurs langues sont-elles transmises, enseignées ? Modes de vie liés à un milieu particulier, origine géographique extérieure, traits physiques spécifiques, appartenances linguistiques, religieuses ou coutumes sociales propres : tous ces caractères spécifiques personnalisant ces groupes humains sont ici observés et décryptés. Cet atlas nous permet d'approcher, continent par continent (Asie, Monde arabe, Afrique sub-saharienne, Amérique, Océanie), puis État par État, l'inimaginable diversité ethnique, religieuse, culturelle, linguistique de notre humanité.
Dans les sociétés occidentales contemporaines, la présence de communautés constituées sur la base de critères ethniques, religieux, linguistiques, culturels, nationaux est désormais bien établie. Cependant, exprimer des revendications spécifiques suscite parfois des craintes. Les manifestations du "fait communautaire" sont qualifiées de "positives" lorsqu'elles conduisent à une reformulation identitaire visant à une meilleure intégration. A contrario, elles sont taxées de "communautaristes" lorsqu'elles se radicalisent et risquent de porter atteinte à la cohésion nationale.
Généalogie critique des études culturelles, de leurs fondements théoriques marxistes et gramsciens à leur redéfinition des notions de culture et culture populaire en passant par leur résistance aux disciplines classiques. S. Hall met en relief les préoccupations théoriques et politiques majeures des études culturelles et interroge le concept d'identités et ses déclinaisons.
Pour les jeunes femmes asiatiques, devenir soi-même, consiste de plus en plus à sortir de l'emprise en passant par l'exil. Aujourd'hui, certaines d'entre elles choisissent de venir faire leurs études en France. Ce livre vise à éclairer la complexité de la situation de ces femmes, prises dans une certaine ambivalence, en rapport avec leur processus d'autonomie.
La vie moderne, les technologies et la globalisation économique incitent les Indiens d'Amérique à quitter leurs campagnes ou leurs forêts pour les villes où certains s'établissent. Ils s'y font une place économique, sociale et politique, tout en s'organisant comme une micro-société, une « communauté mixtèque » transnationale.
Actes du colloque européen organisé ELELE - Migrations et Cultures de Turquie le 27 janvier 2007 au palais du Luxembourg.; La notion traditionnelle de citoyenneté et d'appartenance à une nation est actuellement interrogée dans la plupart des pays européens. Certains jeunes Français expriment des revendications d'appartenance ethnique ou culturelle, posées sur le mode de la confrontation avec les modèles français et occidental. Cela ne modifie pas essentiellement la relation à l'autre, faite de droits et de devoirs, mais le rapport à l'État-nation qui se trouve fortement remis en cause. Quelle relation les immigrés de Turquie, mais surtout leurs enfants, entretiennent-ils avec les divers pays européens dans lesquels ils sont installés ou qui les ont vu naître ? Durant cette journée des experts ont présenté l'état de leurs recherches et de jeunes "témoins", acteurs engagés dans la société française et issus de familles immigrées originaires de Turquie ont fait part de leur propre expérience.
Du renouveau d'une certaine pensée juive à l'indigénisation du mouvement zapatiste, en passant par la défense des savoirs endogènes africains ou l'affirmation d'une temporalité indienne spécifique, l'auteur analyse les divers « décrochages » par rapport à l'Occident et les dangers qu'ils recèlent. Il revient aussi sur la figure tutélaire de Gramsci pour montrer combien d'hommage rituel dont celui-ci fait l'objet dans les études postcoloniales repose sur une lecture infidèle. Ce vaste parcours solidement documenté et argumenté, nous ramène finalement dans la France d'aujourd'hui où le postcolonialisme arrive tardivement, au moment où la crise des deux modèles d'analyse de la société, celui de la lutte des classes et celui de la république, favorise l'ethnicisation des rapports sociaux. (extrait de la quatrième de couverture)
L'étude repose sur les migrations du Soudan-Mali vers la Côte d'Ivoire et sur les perceptions de ces migrations dans la construction d'une conscience ivoirienne entre 1903 et 1980. La Côte d'Ivoire abrite la proportions la plus grande de migrants maliens résidant en Afrique. Analyse des flux migratoires et étude des actions administratives du point de vue de départ des migrants.
La France, en 2007, ce sont soixante trois millions d'habitants dont cinq millions d'immigrés. Comment devient-on français quand on vient d'ailleurs ? Comment, peu à peu, s'imprègne-t-on d'un pays ? Quelle relation garde-t-on avec son pays d'origine ? Et que signifie aujourd'hui " être français " ? Vingt personnalités tentent de répondre à ces interrogations. Elles parlent de leur pays d'adoption avec tendresse, pudeur, ou déchirement. Leurs récits juxtaposés démontrent combien la question de l'intégration est à la fois collective et individuelle, politique et sentimentale, terriblement complexe.